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Anecdote qui traduit l’incivisme et l’irrespect envers ses semblables de Abu-Nuwas (correspondant de Nasr Eddin Hodja , le Joha/Goha de l’Afrique du Nord et du Proche Orient). Le texte révèle quelques spécificités du dahaalik parlé sur l’île de Deḥil (Dohul sur cartes européennes)

Au temps de la marine à voile, alors que le narrateur plongeait à partir de son canot (mis à l’eau par le boutre-porteur sur le lieu de pêche), son petit-frère, gamin inexpérimenté resté à bord, a laissé l’embarcation dériver ; une tempête s’est levée et ils ont chaviré. L’aîné a dû alors nager avec l’enfant sur les épaules pour atteindre une île proche.

Le locuteur donne une brève description de la tortue marine, les noms qu’elle porte en fonction de sa taille et son poids, quand et où se fait la ponte. Il précise que la tortue autrefois appréciée pour sa chair et sa carapace, que les Blancs achetaient, est désormais protégée : le gouvernement pour sauvegarder le milieu halieutique a interdit de les chasser.

Abu-Nuwas qui fait fi de toute autorité, prend ici comme cible de sa dérision la police.

Fatma explique comment on consomme le poisson : soit après l’avoir fait sécher soit frais grillé ou en sauce.